jeudi 4 octobre 2018

Accompagner le changement

Je reviens vous donner de mes nouvelles après un long désertage du blog.
Cet été, j'ai fractionné mes vacances : jamais plus de quelques jours sans arrosage du jardin car mes gentils voisins mitoyens n'étaient présents qu'une semaine pour assurer l'intérim. Malgré de courtes absences mon jardin a souffert de la canicule et ce dès cette fameuse semaine où ils étaient pourtant présents. J'ai eu de nombreuses pertes, j'en aurais pleuré mais le bilan s'est imposé.
Même si je le sais déjà il ne sert à rien de s'escrimer à tenter de faire pousser des plantes à qui le lieu ne convient pas, que ce soit à cause de la terre, des racines d'arbres concurrentes ou bien encore de l'exposition.
Je me suis dit : "plus d'achats exorbitants" bien que les tentations soient grandes à la vue de vos magnifiques jardins et du choix immense lors des fêtes des plantes. Constater ce qui a résisté et s'en souvenir pour l'année prochaine. Et, dans la mesure du possible, prélever des tiges à droite à gauche pour faire des boutures et faire des semis. Ma petite serre pliante achetée cet hiver m'a permis d'avoir plus de succès que l'an dernier et c'est un point positif qui met du baume au coeur.
Malheureusement, j'ai dû prendre une décision qui remet les compteurs à zéro : celle de me séparer de ma maison dans laquelle je suis depuis 3 ans.
Le voisinage a toujours été bruyant : musique à fond qui s'entend même fenêtres fermées en provenance de la maison en face de la mienne. Nous ne sommes que 2 personne à réagir et je suis arrivée à saturation d'autant plus qu'une terrasse surplombe mon jardin. Les demandes gentilles réitérées pendant 3 ans auprès de ces habitants en colocation n'ont rien changé. J'ai fini par me fâcher et menacer un des colocataires de faire intervenir la police. Il y a eu une grosse amélioration depuis (comme quoi la douceur ne sert à rien) mais j'ai trop encaissé et je suis arrivée à saturation au point de rester enfermer certains jours malgré le beau temps.
2019 devrait donc me voir retourner en location dans un appartement car mon fils vient de rentrer à la fac et je ne peux m'éloigner de Paris. Je m'accorderai le temps nécessaire à la réflexion pour une nouvelle maison, un jour, ailleurs, dont je ne pourrai profiter qu'aux vacances ou les week-ends dans le meilleur des cas. En attendant il me faudra survivre sans le contact quotidien avec la nature dont j'ai de plus en plus besoin en vieillissant.
J'essaierai donc d'accompagner le changement puisque la sérénité ne peut se trouver où je suis actuellement mais j'avoue que le blues s'empare de moi régulièrement car vivre dans une maison avec jardin était un rêve d'enfant pour lequel j'ai économisé année après année. Par ailleurs, j'ai peur de me planter lors de mon prochain achat et je trouve tellement difficile de choisir un endroit où habiter. Il y a des décisions difficiles à prendre lorsqu'on vit seule.
En attendant, je vous laisse avec cette jolie potée composée des mini-mottes offertes par Sylvaine et notamment ces salpiglossis enchanteurs dont je garde le nom dans un coin de ma tête.


La photo est de juillet mais j'aime tellement ces couleurs éclatantes que je l'ai mise en fond d'écran de mon téléphone.

Très beau week-end à vous

4 commentaires:

  1. Oh je vois que ça ne va pas fort. C'est vrai que la promiscuité quand on ne s'entend pas avec ses voisins peut vite être pesante. Mais je comprends bien comme ce choix est difficile et important pour toi. J'espère qu'après une petite pause en appartement tu retrouveras vite un cocon dans lequel vivre avec ton fils et que tu puisses ainsi réaliser encore une fois ton rêve de petite fille. La vie est si courte, qu'il faut essayer d'en profiter un maximum. Je te souhaite bon courage. Bises.

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    1. Merci Lulu ; je suis consciente qu'il y a des situations pires que la mienne mais d'après mes collègues ou amis je n'ai pas eu de chance et dans mon quartier les gens manquent particulièrement de civisme... Quelle société!
      Bises et belle journée.

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  2. Bonsoir je découvre en même temps ce blog et cette difficile décision. Effectivement le plus important est bel et bien l'environnement et vous n'êtes pas la seule à supporter ces mauvais voisinages. Il n'y a plus guère de civisme, les colocations pour les voisins c'est rarement facile à régler. Mon jardin est à la campagne pas de voisins ! Mais je pense que le mieux est sûrement un charmant voisinage sauf que l'on est jamais certain de le garder ! Bon courage donc demain sera un autre jour.

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    1. Merci Maryline pour votre adorable soutien. "Demain sera un autre jour" : c'est exactement ça. Je vais essayer de profiter de chaque petit bonheur quotidien et d'être davantage dans l'instant présent. Ceci me sera sûrement bénéfique sur le long terme.
      Je vous souhaite un beau week-end

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